Face à l’accélération du progrès technologique, les consommateurs s’interrogent sur l’obsolescence programmée. Mais que se cache-t-il derrière ce concept ? Démêlons le vrai du faux.
Origines de l’obsolescence programmée
L’obsolescence programmée n’est pas un phénomène récent, elle remonte aux années 1920 avec l’apparition de la première ampoule électrique dont la durée de vie était volontairement réduite.
- 1932 : Première utilisation du terme « obsolescence » par Bernard London
- 1954 : apparition de l’expression « obsolescence programmée » par l’écrivain Vance Packard
Aujourd’hui, cette stratégie est largement dénoncée par les associations de consommateurs qui veulent mettre fin aux abus des industriels.
Différents types d’obsolescence programmée
Il existe plusieurs formes d’obsolescence programmée :
- Obsolescence technique : les appareils deviennent moins performants ou incompatibles avec les évolutions technologiques.
- Obsolescence esthétique : les objets sont rapidement démodés pour inciter à acheter les nouveaux modèles.
- Obsolescence logicielle : les mises à jour rendent souvent les anciens appareils moins performants ou incompatibles.
Lois et mesures pour lutter contre l’obsolescence programmée
En 2015, la France a été le premier pays à légiférer sur cette question en instaurant :
- La création d’un délit d’obsolescence programmée
- L’information du consommateur sur la durée de disponibilité des pièces détachées
Ces mesures permettent de responsabiliser les industriels et de protéger les consommateurs. Des associations comme Halte à l’Obsolescence Programmée (HOP) œuvrent également pour sensibiliser le grand public sur ce sujet.
Obsolescence programmée : mythe ou réalité ?
Si certains cas d’obsolescence programmée sont avérés, il convient de nuancer :
- Le progrès technologique rapide rend parfois les produits obsolètes sans volonté délibérée des fabricants.
- L’évolution des modes de vie et des besoins des consommateurs influence également la durée de vie des objets.
Néanmoins, il est essentiel de continuer à veiller aux pratiques abusives et de promouvoir une consommation plus durable.